Amante

Auparavant je croyais que j’étais

aussi vivant qu’une titane brillante

aussi immuable qu’un pouls rythmé

suivant le destin de mon amante

une marée qui ne fixe que l’horizon

un cowboy tiré vers le Pacifique

ultraviolets obsédés par son

corps je jouis dans ses pores salvifiques

obsédé par son immortalité

oublié par tous les tabous aigre-doux

papier vulgaire ne vaut pas son gré

et dans son bel image je me dissous

ombré jusqu’à la pleine disparition

l’aimer était toujours ma punition

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