Intreaux

je bois l’eau où coulent les mots de mon dictionnaire
je les verse là où je vas pour me tiendre éveillé
pas besoin d’un réveil
c’est le chant du Perroquet qui me réveille
au milieu du champ à l’odeur des fourchettes
et des saint-jeans et des plumes tombées
mes rêves sont trop grands pour ce champ mouvant
je garroche mes écrits au feu
et faire danser les flammes comme samedi au soir
la chanson qui tourne en rond
qui vibre épais sous le saphir
est ma nouvelle chanson
elle est fraîche
elle sent d’un été sans fin
elle coule, elle bourdonne, elle bat
je sors enfin du cauchemar et je flotte
un peu, moment fugace
je bats mes ailes
je teste l’air
je crois enfin en mon flair.
je décolle en un éclair
rayon vert

Laisser un commentaire

Comments (

0

)